Mon métier, une passion… à travers les générations !

Dans un premier temps, parler à quelques enfants de mon quotidien était un défi que je n’étais pas certaine de pouvoir relever. En effet, ayant commencé mon parcours professionnel comme secrétaire dans un cabinet d’avocats, absolument rien ne me prédestinait à devenir fermière. Mes parents n’étaient pas agriculteurs et je n’étais même jamais rentrée dans une ferme.

Jusqu’au jour où… Tombée sous le charme de mon fermier préféré (et pas dans l’Amour est dans le Pré), j’ai très vite troqué ma machine à écrire contre une baratte au beurre…

N’ayant reçu aucune formation au préalable, j’ai donc dû apprendre sur le tas, avec aussi l’aide de mes beaux-parents. Je suis tombée très vite amoureuse de ce métier (d’abord de mon mari…et ensuite du métier). Et malgré des années très compliquées économiquement parlant, mon mari et moi nous sommes accrochés.

L’envie de partager, de valoriser notre savoir-faire est toujours d’actualité aujourd’hui.
Le monde agricole évolue et nous évoluons avec lui. L’agriculture est chargée d’histoire et occupe une place importante dans notre quotidien. Olivier a maintenant 55 ans, j’en ai bientôt 58. Il y a 20 ans, j’accueillais une dizaine d’enfants par semaine. Aujourd’hui, ils sont des centaines à faire un crochet par la maison.

L’agriculture doit faire partie de notre éducation, de leur éducation.

Quand nous regardons derrière nous, nous sommes fiers. Et surtout, nous voulons continuer, tout en nous inspirant de nouvelles idées, ce partage d’expériences. Je souhaite maintenant donner un peu de nostalgie à nos aînés en organisant quelques stages destinés aux 65-75 ans. J’aime parler du passé, je suis tellement impatiente de les accueillir… et j’aime parler du présent et du futur pour conscientiser les plus jeunes.

Tout ceci accompagné d’une boule vanille sur un cornet, glace fabriquée maison, évidemment !