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booming business story de Galettes de Luc

Galettes de Luc

Mathot Luc

Cette histoire est la mienne, Luc, qui ai repris seul en 2007 à l’âge de 19 ans un petit commerce de gaufres en zone rurale. 17 ans plus tard, j’emploie 30 travailleurs et je produis 150.000 à 200.000 gaufres par semaine, de manière artisanale et sans machines industrielles. Un procédé de fabrication unique et un chiffre d’affaires multiplié par 50 ! La clé de cette réussite, c’est un maximum d’ingéniosité pour faire face au défi technologique, de la réactivité face aux imprévus, mais aussi de l’engagement et de la persévérance.


Les Galettes de Luc : un hobby devenu une entreprise employant 30 personnes

Les Galettes de Luc, c’est d’abord mon histoire, celle d’un petit garçon qui passait ses mercredis après-midi et samedis à faire des pâtisseries avec sa grand-mère maternelle, dont des gaufres et des galettes. Il s’agissait au départ d’un loisir mais je me suis professionnalisé en suivant un cursus scolaire en boulangerie au sein de l’ITCA de Suarlée. Et la passion s’est installée.

En 2007, à la sortie de l’école, j’ai repris un petit commerce de gaufres dans mon village natal de Celles que je ne quitterai pas. C’est ainsi qu’à 19 ans, je me suis retrouvé aux commandes de ma micro-entreprise. J’ai ensuite engagé Frédéric, un ami d’enfance, qui est devenu mon chef d’atelier. Ensemble, nous produisions quelques centaines de gaufres par semaine.

Depuis ces débuts en solo, l’entreprise a bien évolué.

Actuellement, l’entreprise a multiplié par 50 son chiffre d’affaires et emploie une petite trentaine de personnes avec lesquelles nous produisons entre 150.000 et 200.000 gaufres, de manière tout à fait artisanale, sans machines industrielles. J’ai en effet créé moi-même mes outils de production dont j’assure aussi la maintenance. Ça me permet de sortir un produit de très grande qualité tout en employant des gens de la région.

Je produis trois types de gaufres : les galettes de tradition ardennaise, les galettes au sucre perlé – dites les gaufres de Liège – et les galettes quatre-quarts.

Depuis la naissance de mon premier enfant en 2018, je suis sensible aux questions environnementales. Pour gaspiller le moins possible de ressources tout en émettant un minimum de CO2, j’ai instauré un tri drastique des déchets : papiers, cartons, résidus de production, déchets de graisse. Avec pour résultat que je recycle et valorise aujourd’hui 96 à 98 % de tous ces déchets. Les quelques déchets de production et les invendus sont revalorisés en énergie électrique, puisqu’ils sont envoyés en centre de biométhanisation.

En 2022 et 2023, j’ai fait installer un total de 257 panneaux solaires pour couvrir une grande partie de ma consommation d’énergie. Pour optimiser au maximum l’autoconsommation, mon entreprise dispose d’un programme automatisé de stockage d’énergie verte en chaleur ou en froid. Nous avons en plus placé un accumulateur de chaleur pour stocker l’énergie photovoltaïque excédentaire produite le week-end, et ce en vue de réduire la consommation de mazout.

Ma force ? Développer les outils en interne pour être autosuffisant et maitriser au maximum mon environnement. Être dans un processus d’amélioration continue en recherchant des outils permettant d’améliorer la performance énergétique de mon entreprise et de ses process. Être à l’écoute des besoins de mes clients et de mes travailleurs.

Et mes valeurs ? 100 % artisanal, plaisir, générosité, passion, tradition, savoir-faire, rigueur et qualité des services !

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